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Le piratage du jeu vidéo entre dans une nouvelle ère alors que le Japon arrête son premier modder présumé de consoles de commutation Nintendo

Auteur:Kristen Mise à jour:Feb 27,2025

Les autorités japonaises ont procédé à une arrestation historique dans la lutte contre le piratage du jeu vidéo. Pour la première fois, un suspect a été appréhendé pour avoir modifié les consoles Nintendo Switch pour jouer à des jeux piratés.

Selon NTV News, un homme de 58 ans a été arrêté le 15 janvier pour avoir enfreint la loi sur les marques du Japon. Il aurait modifié les consoles de commutation utilisées en soudant des composants modifiés sur leurs cartes de circuits imprimées, leur permettant d'exécuter des jeux copiés illégalement. Les autorités affirment avoir préchargé 27 titres piratés sur chaque console avant de les vendre pour environ 28 000 ¥ (180 $ USD) chacun. L'individu a avoué les accusations et des enquêtes supplémentaires sont en cours.

Cette arrestation met en évidence la bataille en cours entre les éditeurs de jeux et le piratage. Nintendo, une cible fréquente, a lancé un avis de retrait en mai 2024 affectant 8 500 exemplaires de l'émulateur de commutateur Yuzu, après l'arrêt de l'émulateur deux mois auparavant. Un procès antérieur contre le créateur de Yuzu, Tropic Haze, a allégué que la légende de Zelda: Tears of the Kingdom était piratée un million de fois avant sa libération officielle.

L'action en justice contre le piratage s'escalade. Des cas réussis antérieurs comprennent des poursuites contre Romuniverse, ce qui a entraîné respectivement 2,1 millions de dollars et 12 millions de dollars accordés à Nintendo en 2021 et 2018. Ces actions se sont également étendues pour bloquer la libération de l'émulateur de dauphin sur Steam.

Récemment, un avocat des brevets de Nintendo a mis en lumière la stratégie anti-piratage de l'entreprise. Koji Nishiura, directeur adjoint de la Division de la propriété intellectuelle, a noté la légalité ambiguë des émulateurs eux-mêmes, soulignant que leur illégalité dépend de leur utilisation. L'utilisation d'émulateurs pour exécuter des jeux piratés reste une violation claire.